La spécialisation des établissements de santé en 2002

Études et résultats

N° 374

Paru le 01/02/2005

Sophie AUDRIC et Guillemette BUISSON avec la collaboration de Brigitte HAURY

Résumé

La spécialisation de l’activité des établissements de santé, en fonction de leur type de financement, a eu tendance à se poursuivre au cours des dernières années. Ainsi, en 2002, le secteur public accueille en médecine les deux tiers des séjours, notamment pour le traitement des affections neurologiques et pulmonaires. Il ne réalise qu’un peu moins du tiers de l’activité chirurgicale, mais une forte proportion des actes complexes. Le secteur public prend d’ailleurs presque exclusivement en charge les traumatismes multiples graves ou les brûlures. Il réalise également 64 % de l’activité d’obstétrique, en particulier pour les grossesses à risque dont il développe les prises en charge en ambulatoire.

Les cliniques privées sous objectif quantifié national (OQN) privilégient, quant à elles, les séjours médicaux en hospitalisation partielle, notamment pour les endoscopies sous anesthésie, actes médicaux les plus fréquents dans ces établissements. Elles prennent aussi en charge un peu plus de six séjours chirurgicaux sur dix. Il s’agit principalement d’interventions moins complexes réalisées en ambulatoire : opérations de la cataracte, arthroscopies, ligatures des veines, opérations des amygdales et végétations, poses de drains trans-tympaniques.

Les établissements privés sous dotation globale (DG) sont notamment spécialisés, en médecine comme en chirurgie, dans le domaine du cancer. Ce secteur regroupe en effet 20 centres de lutte contre le cancer (CLCC) t 58 autres établissements qui ont déclaré en 2002 une activité de chimiothérapie.

Enfin, le secteur public réalise la quasi-totalité des soins de long séjour tandis que les établissements privés se spécialisent dans la réadaptation fonctionnelle.

Sources, outils & enquêtes

Nous contacter