L'allocation supplémentaire du minimum vieillesse - Bénéficiaires au 31 décembre 1999

Documents de travail (1998-2019)

N° 13

Paru le 01/12/2000

Nicole COËFFIC

Résumé

Au 31 décembre 1999, environ 800 000 personnes âgées de soixante ans ou plus ont eu recours à l’allocation supplémentaire du minimum vieillesse, et environ 100 000 invalides de moins de soixante ans ont bénéficié de l’allocation supplémentaire invalidité (équivalente à celle du minimum vieillesse). Sur l’année 1999, les dépenses de l’allocation supplémentaire se sont élevées à 13,8 milliards de francs, dont 12,1 milliards pour l’allocation vieillesse et 1,7 milliard pour l’allocation invalidité.

Du fait de l’amélioration progressive des retraites, le nombre de titulaires de l’allocation supplémentaire vieillesse est en baisse constante depuis la création du minimum vieillesse en 1956. En quarante ans, l’effectif a été divisé par un peu plus de trois. De décembre 1998 à décembre 1999, la baisse s’est poursuivie (-4 %), avec une ampleur un peu moindre cependant que sur les années précédentes. Le ralentissement de la baisse s’explique sans doute par l’ouverture, en juin 1998, du droit au minimum vieillesse à tous les étrangers résidant en France et non plus aux seuls étrangers dont le pays avait passé une convention avec la France. Fin 1999, 7,0 % des personnes âgées de soixante-cinq ans ou plus étaient allocataires du minimum vieillesse.

La population des bénéficiaires du minimum vieillesse se caractérise par une moyenne d’âge élevée (78 ans), une prépondérance de personnes isolées (69 %), de femmes isolées (54 %), une forte présence dans les régions rurales, de l’ouest et du sud-ouest de la France.

Un peu plus d’un cinquième des bénéficiaires (22 %) percevaient l’allocation supplémentaire à « taux plein », c’est-à-dire le montant maximum de l’allocation : 6 235 F par trimestre en 1999.

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