En 1998, les dépenses de protection sociale se sont accrues de 2,9 % en francs courants. Les prestations de protection sociale perçues par les ménages - qui représentent 94,8 % des dépenses - s’accroissent de 2,9 % en francs courants et de 2 % en termes réels. Ce sont les prestations liées à la pauvreté et à la santé qui ont connu la croissance la plus vive par rapport à 1997. Plus des trois quarts des prestations sont versées au titre de la vieillesse-survie et de la santé, soit respectivement 43,4 % et 33,4 % du total en 1998. Le poids des prestations sous condition de ressources (environ 13 % du montant total des prestations) est, quant à lui, très contrasté selon les risques et évolue peu sur la période. Enfin, la part des cotisations se réduit au profit du financement public : les impôts et taxes affectés représentent désormais près de 16 % des recettes, conséquence directe du transfert d’assiette entre les cotisations maladie et la contribution sociale généralisée (CSG).
Les comptes de la protection sociale en 1998
publié le01.10.99
mise à jour19.08.10
Gérard ABRAMOVICI - Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)
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Études et résultats N° 36 - Les comptes de la protection sociale en (...)
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