La situation économique et financière des cliniques privées en 2001

Études et résultats

N° 252

Paru le 01/08/2003

Matthieu LAÎNÉ

Résumé

En 2001, le chiffre d’affaires des cliniques privées a augmenté de 5 % du fait d’une évolution favorable de l’activité, mais aussi des augmentations tarifaires intervenues en cours d’année. Cette évolution est particulièrement nette pour les cliniques qui exercent principalement en médecine (+9,4 %) ou en soins de suite et de réadaptation (+8,1 %). Contrairement aux années précédentes, les petites cliniques enregistrent quant à elles une progression plus faible que l’ensemble du secteur.

La rentabilité d’exploitation est néanmoins en diminution en 2001 du fait de la poursuite de la hausse des charges externes et d’une nette augmentation des frais de personnel imputable pour partie à l’effet différé des 35 heures sur la croissance de la masse salariale.

En conséquence, la rentabilité économique des cliniques privées recule significativement en 2001, alors qu’elle avait été soutenue en 2000 par les reversements exceptionnels effectués par l’Assurance maladie.

37 % des cliniques accusent un déficit en 2001 contre 28 % en 2000, avec une dispersion des taux de rentabilité entre les établissements qui perdure : 10 % d’entre eux ont un déficit qui dépasse 7,9 % du chiffre d’affaires tandis que 10 % ont une rentabilité supérieure à 8,9 %.

La situation économique des cliniques de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) apparaît la moins favorable avec une rentabilité moyenne négative en 2001. Les plus grandes polycliniques en MCO et les plus petits établissements hors MCO ont une rentabilité qui résiste mieux.

Dans le Nord, le Sud-Ouest, le Sud-Est et le Centre-Est la rentabilité des cliniques privées est relativement élevée. Elle demeure très faible dans le Nord-Est mais continue de se redresser en Île-de-France.

Sources, outils & enquêtes

Nous contacter