Résumé

En 2000, l’activité en hospitalisation complète des établissements publics semble s’inscrire en hausse dans la quasi-totalité des disciplines. Mesurée par le nombre d’entrées directes, l’activité en médecine, chirurgie, gynécologie-obstétrique (MCO) progresse de 1,2 % dans les hôpitaux publics après une année 1999 stable (+0,1 %).

En médecine, le nombre d’entrées directes, en légère baisse depuis le début de l’année, progresse de 0,9 % au quatrième trimestre, portant à 1,0 % la croissance en 2000. De même, en chirurgie, il progresse de 1,4 % au quatrième trimestre, après un recul de 1,4 % sur les trois premiers trimestres 2000. L’activité en gynécologie-obstétrique connaît pour sa part une croissance régulière du nombre d’entrées tout au long de l’année (+5,2 %).

En psychiatrie, le nombre de journées d’hospitalisation semble de nouveau augmenter en 2000 dépassant de 1,9 % son niveau de la fin de 1999. De même, en soins de suite et de réadaptation dans les hôpitaux publics, la tendance à la baisse du nombre de journées observée jusqu’en 1999 semble s’être interrompue en 2000. Le nombre de journées réalisées en soins de longue durée progresse, quant à lui, de 0,4 % en 2000 (+0,6 % en 1999).

Enfin, le nombre de venues en hospitalisation partielle ou en chirurgie ambulatoire marque une nette reprise dans les hôpitaux publics (3,8 % en 2000 contre +0,3 % seulement en 1999). L’activité des établissements privés participant au service public hospitalier sous dotation globale s’inscrit également en croissance (par exemple, +2,5 % en MCO pour l’année 2000). Pour les établissements privés sous Objectif quantifié national, les premières indications, surtout de nature qualitative, semblent en revanche dessiner une poursuite du recul observé les années précédentes, sauf pour les activités de gynécologie-obstétrique, la psychiatrie et les soins de suite et de réadaptation.

Sources, outils & enquêtes

Nous contacter