Certaines évolutions relatives à ces contraintes et risques psychosociaux étaient favorables entre 2013 et 2016. Ce n’est plus le cas entre 2016 et 2019, avec un retour à de hauts niveaux d’exposition. Dans ce contexte, l’insatisfaction vis-à-vis des moyens disponibles et de la rémunération, les craintes sur la perte de son emploi et sur sa capacité à l’exercer jusqu’à sa retraite se renforcent.
Les expositions sont contrastées entre les familles professionnelles : la situation des agents d’entretien, des aides-soignants et des infirmiers et sages-femmes apparaît plus fréquemment défavorable que celle des autres professions. Les disparités de conditions de travail sont plus fortes entre familles professionnelles qu’entre statuts des établissements, même si la situation des salariés des hôpitaux publics est globalement un peu moins favorable que celle des salariés des établissements privés.