Les entrées dans la vie active devraient croître puis se stabiliser à partir de 2010-2015. En revanche, les cessations d'activité seraient plus nombreuses que les entrées projetées entre 2020 et 2025. La tendance au vieillissement de la profession persisterait ainsi jusqu'en 2015. À comportement identiques à ceux d'aujourd'hui, la croissance du nombre de pharmaciens se concentrerait sur les salariés d'officine et des établissement de santé. En revanche, le maintien du nombre de médecins biologistes ne compenserait pas la perte de 3 000 pharmaciens dans ce secteur.
Ce scénario est complété par deux catégories de variantes : la première s'intéresse aux effets d'un changement du niveau du numerus clausus, la seconde à l'impact de modifications concernant l'entrée dans la vie active ou la mobilité sur le profil de la profession et la répartition des pharmaciens selon le secteur d'activité.