Indicateurs de santé périnatale 2021 : La mortinatalité reste stable entre 2020 et 2021 en France

Paru le 12/12/2022

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) met à jour, pour 2021, les indicateurs sur la santé périnatale à partir des données hospitalières. Ce nouveau jeu de données présente, pour les naissances domiciliées, l’âge des mères à l’accouchement, les effectifs des naissances totales et vivantes, les effectifs et les taux de mortinatalité (totale, spontanée et induite) selon l’âge des mères, l’âge gestationnel et la pluralité, les taux de prématurité, les taux de faible poids à la naissance et la proportion de naissances multiples. Ces indicateurs sont présentés par région et par département.


En 2021, les femmes ont donné naissance à 742 341 enfants en France Entière
En 2021 le nombre de naissances cesse de diminuer : 691 400 femmes ont accouché dans un établissement hospitalier en France métropolitaine et 39 300 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), donnant naissance à respectivement 702 363 et 39 978 enfants (hors accouchements à domicile sans hospitalisation dans les suites immédiates), contre respectivement 698 895 et 37 972 en 2020. En France métropolitaine 5,0 % des mères sont âgées de 40 ans ou plus (4,8 % en 2020) et 1,4 % de moins de 20 ans (1,7 % en 2020). Dans les DROM 5,5 % des mères ont 40 ans ou plus, contre 5,4% en 2020.

Le taux de mortinatalité hospitalière reste stable entre 2020 et 2021
Pour la France entière, le taux de mortinatalité hospitalière se maintient, comme en 2020, à 8,9 pour 1000 enfants nés, retrouvant le taux des années antérieures (entre 8,8 et 8,9 pour 1000 de 2014 à 2018), après une baisse ponctuelle en 2019 (8,5). Le taux de mortinatalité spontanée est de 5,5 pour 1000, contre 3,4 par mortinatalité induite (interruptions médicales de grossesse). Les taux de mortinatalité totale demeurent plus élevés dans les DROM (14,2 pour 1000), où seule la Réunion a un taux proche du taux métropolitain (9,0 pour 1000). En France métropolitaine, le taux de mortinatalité régional varie entre 7,7 en Corse et 9,5 en Bourgogne – Franche Comté pour 1000 naissances. Le risque de mortinatalité spontanée est plus important aux âges extrêmes de la vie féconde : il est deux fois plus élevé pour les femmes âgées de 40 ans ou plus que pour celles âgées de 30-34 ans et est quatre fois plus élevé dans le cas d’une grossesse multiple.

Le taux de prématurité reste stable entre 2020 et 2021, toujours plus élevé dans les départements et régions d’outre-mer qu’en métropole
Le taux de prématurité se stabilise en métropole en 2021 après avoir baissé de 0,17 point de 2018 à 2020 pour les naissances vivantes : 6,7 % des enfants nés vivants naissent prématurément en 2021 en France métropolitaine, et 10,2 % dans les DROM. En France métropolitaine comme dans les DROM, la prématurité concerne plus d’une grossesse multiple sur deux.  

Source et méthode
La prématurité concerne tous les enfants nés avant 37 semaines d’aménorrhée (SA), parmi les enfants nés à partir de 22 SA ou avec un poids d’au moins 500 grammes à la naissance.
Le taux de prématurité rapporte ces enfants au nombre de naissances vivantes.

Le taux de mortinatalité est le rapport entre le nombre de décès d’enfants mort-nés (nés à partir de 22 SA ou avec un poids d’au moins 500 grammes) et le nombre de naissances totales (vivantes et mort-nés)
Les données sont issues du PMSI-MCO, calculées le plus souvent à partir des séjours des mères.
La répartition des enfants selon leur poids est calculée à partir des séjours des nouveaux-nés.

 

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