En 2023, les femmes ont donné naissance à 676 380 enfants en France dans les établissements hospitaliers
La baisse du nombre de naissances s’accélère en 2023 : 628 718 femmes ont accouché dans un établissement hospitalier en France métropolitaine et 37 100 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), donnant naissance à respectivement 638 646 et 37 734 enfants (hors accouchements à domicile sans hospitalisation dans les suites immédiates), contre respectivement 688 220 et 38 923 en 2022.
En France métropolitaine comme dans les DROM les mères sont de plus en plus âgées : 5,5 % des mères sont âgées de 40 ans ou plus (5,3 % en 2022 et 4,6 % en 2019) et 1,5% de moins de 20 ans (comme en 2022, contre 1,7 % en 2019). Dans les DROM 5,9 % des mères ont 40 ans ou plus, contre 5,6 % en 2022 et 5,2 en 2020, et 8,0 % ont moins de 20 ans (7,8 % en 2022 et 8,5 % en 2019).
Le taux de mortinatalité hospitalière ne diminue plus depuis 2016
Pour la France entière, le taux de mortinatalité hospitalière se maintient à 8,8 pour 1000 enfants. Le taux de mortinatalité spontanée est de 5,3 pour 1000, contre 3,5 par mortinatalité induite (interruptions médicales de grossesse). Le taux de mortinatalité totale demeure plus élevé dans les DROM (13,2 pour 1000) avec un taux de mortalité induite plus faible qu’en France métropolitaine (2,3 pour 1000), tandis que la mortinatalité spontanée est toujours deux fois plus élevée qu’en France métropolitaine (10,9 pour 1000).
En France métropolitaine, le taux de mortinatalité régional varie entre 8,0 en Corse et 3,7 en Pays de la Loire pour 1000 naissances. Il atteint 15,6 en Guyane.
Le risque de mortinatalité spontanée est plus important aux âges extrêmes de la vie féconde : il est presque deux fois plus élevé en France métropolitaine pour les femmes âgées de 40 ans ou plus que pour celles âgées de 30 à 34 ans (8,2 contre 4,3 en France métropolitaine). Il est plus élevé à tous les âges dans l’ensemble des DROM, variant de 9,4 pour 1000 à 25-29 ans contre 16,0 parmi les femmes de 40 ans et plus. Le risque est 3 à 4 fois plus élevé dans le cas d’une grossesse multiple.
Le taux de prématurité reste stable, toujours plus élevé dans les départements et régions d’outre-mer qu’en France métropolitaine
Le taux de prématurité est stable en France métropolitaine depuis 2020 : 6,6 % des enfants nés vivants naissent prématurément en 2023 comme en 2022 (6,9 % en 2019). Dans les DROM, la part de prématurité est également stable depuis 2019 (10,1 % en 2023 contre 10,0 % en 2019), après une nette baisse dans les années antérieures (10,8 % en 2012 et 2013). La prématurité concerne 51,1 % des grossesses multiples en France métropolitaine et 5,2 % des grossesses uniques, contre respectivement 57,2 et 8,5 % dans les DROM.