2013
ISSN 2261-3390

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PAUVRETE PRECARITE EXCLUSION

 

Sources: DREES, INSEE, CNAF, MSA, DARES.

 

Pour en savoir plus:

 
  • Taux de pauvreté

    Il correspond à la proportion d'individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée à un seuil, dénommé seuil de pauvreté (exprimé en euros).
     
  • Taux de pauvreté - Seuil de pauvreté

    Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Le seuil est déterminé par rapport à la distribution des niveaux de vie de l'ensemble de la population. Eurostat et les pays européens utilisent en général un seuil à 60% de la médiane des niveaux de vie.
     
  • Intensité de la pauvreté

    L'intensité de la pauvreté est un indicateur qui permet d'apprécier à quel point le niveau de vie de la population pauvre est éloigné du seuil de pauvreté. L'Insee mesure cet indicateur comme l'écart relatif entre le niveau de vie médian de la population pauvre et le seuil de pauvreté. Il est calculé de la manière suivante : (seuil de pauvreté - niveau de vie médian de la population pauvre) / seuil de pauvreté. Plus cet indicateur est élevé et plus la pauvreté est dite intense, au sens où le niveau de vie des plus pauvres est très inférieur au seuil de pauvreté.
     
  • Niveau de vie médian

    Il s'agit du niveau de vie qui partage les personnes en deux groupes; d'une part, le groupe des personnes qui a un niveau de vie inférieur; et d'autre part, le groupes des personnes qui a un niveau de vie supérieur.
     
  • Disparité des niveaux de vie

    Si l'on ordonne une distribution de revenus ou de niveau de vie, les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties égales. Ainsi pour une distribution du revenu disponible, le premier décile (noté généralement D1) est le revenu au-dessous duquel se situent 10% des revenus. Le neuvième décile (noté généralement D9) est le revenu au-dessous duquel se situent 90% des revenus. Le premier décile est, de manière équivalente, le revenu au-dessus duquel se situent 90% des revenus ; le neuvième décile est le revenu au-dessus duquel se situent 10% des revenus.
    Les déciles d'une distribution permettent de calculer des rapports inter-déciles qui mettent en évidence les disparités ou les écarts entre les plus riches et les plus pauvres:
    - le rapport D9/D1 met en évidence l'écart entre le haut et le bas de la distribution
    - le rapport D9/D5 compare le haut de la distribution à la valeur médiane
    - le rapport D5/D1 compare la médiane au bas de la distribution
     
  • Taux de chômage localisés trimestriels

    Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
    Ces taux sont calculés en moyenne trimestrielle pour les régions, les départements et les zones d'emploi de métropole selon une méthodologie synthétisant les informations de l'enquête emploi pour le niveau national (chômage au sens du BIT) et de Pôle Emploi (chômage répertorié à partir des DEFM) pour la répartition géographique.
    Ces taux sont cohérents avec le taux de chômage national officiel dit au sens du BIT.
     
  • Chômage au sens du Bureau International du Travail

    En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions:
    - être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence
    - être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours
    - avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois
    Un chômeur au sens du BIT n'est pas forcément inscrit à Pôle Emploi (et inversement).
     
  • Demandeurs d'emploi

    La notion de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) : certains demandeurs d'emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversement certains chômeurs ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
    Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en différentes catégories.
    Catégorie A: demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi
    Catégorie B: demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite courte (78 heures ou moins au cours du mois)
    Catégorie C: demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite longue (plus de 78 heures au cours du mois)
     
  • Le Revenu de Solidarité Active (RSA)

    Le revenu de solidarité active en vigueur depuis le 1er juin 2009 en France métropolitaine et depuis le 1er janvier 2011 dans les départements d'outre-mer remplace le revenu minimum d'insertion (RMI), l'allocation de parent isolé (API) et les dispositifs associés d'intéressement à la reprise d'activité. Le RSA apporte également un complément de revenu à des travailleurs pauvres qui n'auraient pas pu bénéficier de ces aides. Depuis le 1er septembre 2010, le RSA est étendu aux moins de 25 ans (RSA jeunes) sous condition de justifier de deux ans d'activité en équivalent temps plein, au cours des trois dernières années.
    http://www.drees.sante.gouv.fr/les-allocataires-du-rsa-fin-juin-2013,11240.html
     
    Instituée en 1984, est une allocation chômage s'adressant aux chômeurs ayant épuisé leurs droits à l'assurance chômage, et qui justifient d'au moins cinq années d'activité salariée au cours des dix dernières années précédant la rupture de leur contrat de travail.
     
  • Les allocations du minimum vieillesse (ASV et ASPA)

    L'allocation supplémentaire vieillesse (ASV) , créée en 1956, s'adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans (60 ans en cas d'inaptitude au travail) et leur assure un niveau de revenu égal au minimum vieillesse. Une nouvelle prestation, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est entrée en vigueur le 13 janvier 2007. Cette allocation unique se substitue, pour les nouveaux bénéficiaires, aux prestations de premier étage du minimum (qui ne font pas partie des minima sociaux) et à l'allocation supplémentaire vieillesse.
    www.drees.sante.gouv.fr/les-allocataires-du-minimum-vieillesse-parcours-et,11238.html
     
  • L'allocation de solidarité spécifique (ASS)

    Instituée en 1984, c'est une allocation chômage s'adressant aux chômeurs ayant épuisé leurs droits à l'assurance chômage, et qui justifient d'au moins cinq années d'activité salariée au cours des dix dernières années précédant la rupture de leur contrat de travail.
     
  • CMU (Couverture Maladie Universelle) et CMUC (Couverture Maladie Universelle Complémentaire)

    Mise en place à partir du 1er janvier 2000, la CMU est un droit immédiat et permanent à l'assurance maladie et maternité de base pour toute personne en résidence stable et régulière sur le territoire et qui n'en bénéficie pas déjà. La CMU de base concerne les personnes en situation de grande exclusion et les anciens assurés personnels. La CMU complémentaire (CMUC) concerne ceux dont les revenus ne dépassent pas un certain seuil et ouvre droit à la prise en charge intégrale du ticket modérateur et des dépenses supplémentaires concernant l'optique, les prothèses dentaires, l'orthopédie dento-faciale, les audioprothèses... Elle couvre aussi le forfait hospitalier. Enfin, elle dispense de l'avance de frais.
 

Aide complémentaire:


 
 
Panorama Statistique, Jeunesse, Sports, Cohésion Sociale
 
 
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